Pour une première : c’est une première ! Une production hyper-locale, de ronds de bois pour la décoration de vos tables lors des fêtes de fin d’année : En vente et pré-vente lors du Marché de Noël le 02 décembre 2018, salle Jean Galia.
Les atouts du rondin :
un produit hyper-local (pas de frai de port),
on propose la qualité (pas de bois résineux qui tâche vos chemin de table !), les rondins sont taillés spécialement dans un bois de feuillus (Acacia, hêtre, etc…), ils sont plats (chose que vous ne pourrait pas faire à la maison) et un soin particulier est apporté pour garantir une écorce uniforme (chose impossible avec une commande par internet !)
la quantité (voir directement avec l’entreprise Donnadieu) pour une étude ciblée en fonction de vos quantité,
le prix (local et abordable), pas de frai de port !
Objet de déco, toute l’année !
Idée de cadeau TOP la CLASSE !
Prix vu sur le net :16 à 22cm : 4€70 + port, pour des rondins de 2 à 3 cm d’une dizaine d’année d’âge. Les essences de bois ne sont pas citée…
Rondin vu sur le net : 12 ans, 4€70, 20cm de diamètre.
Noté sur le cliché ci-dessus que le nombre de stries sur la coupe transversale, prouve que l’arbre est jeune, une 12aine d’année… et le bois est certainement tendre.
Nos rondins sont extra plats, de 3 à 5cm de haut et 25 à 30cm de diamètre, + de 20 ans d’âge ! Les rondins proviennent de feuillus (et non pas de résineux) d’arbres gérés selon le cahier des charges du développement durable (PEFC)
Rond de table – made in Rochefort du Gard – Partenariat asso la jarre et entreprise Donnadieu
5€ : cela me semble un bon prix (livraison sur Rochefort du Gard OFFERTE)
Pré-commande en ligne : Envoyer vos coordonnées à association@lajarre.fr (tél : 06.52.33.89.70)
DÉLAI de LIVRAISON : 5 jours ouvrés après commande.
Sapin de Noël en bois flotté – made in la J.A.R.R.E Écocitoyenne !
Autres décoration de Noël : Venez nous retrouver au marché de Noël, le 02 décembre, salle Jean Galia : nos propositions de décorations de Noël (R.R.R et zéro carbone) seront exposées et proposées à la vente à nos Stands « La JARRE Écocitoyenne » et celui de l’association « J’embellis Ma Ville »
Commandez vos paniers gourmands à offrir pour Noël :
Confitures hyper-locales,
huile d’Olive « La Rochefortaise » (selon les stocks disponibles),
La production d’huile d’olive « La ROCHEFORTAISE » ne s’est pas faite sans efforts et huile de coude !
Huile Olive de Rochefort du Gard – association la JARRE ecocitoyenne – 10-2017a
Récolte-des-olives-la-JARRE-Patrice-et-le-filet
Récolte des olives la JARRE – Patrice C
Récolte olive Montée des oliviers – asso la JARRE – 03-11-2017
Palox huilier et les 109 kg olive – association la JARRE Écocitoyenne – 06-11-2017
Patrice fait « la coiffure » à Olivier !
Malgré les achats de peignes et d’un filet supplémentaire, les « Olivades 2018 de la JARRE » n’ont pas été facilitées :
trop de pluie : le rendement a été moins bon car les olives sont gorgées d’eau,
pression de la mouche de l’olive : beaucoup d’olives à terre (constat le jour de la récolte),
seulement 3 dons d’arbres pour la cueillette (Labat (5Kg), Gianesini (20Kg), Apuzzo(43Kg) chez des particuliers donnateurs,
les olives des arbres communaux peu nombreuses (ou déjà cueillies malgré l’accord exclusif donnée par Madame le Maire),
peu de participants les seuls jours de beau temps : Merci à la famille Apuzzo (22Kg ramassés) et Patrice Cramer (20Kg)… beaucoup d’adhérents se sont proposés mais soit il a fait mauvais temps, soit il n’y avait pas d’arbre prévu ce jour là pour organiser une cueillette.
un essai d’annonce préalable a pourtant été fait (en interne aux adhérents, en externe : sur la page facebook du village) : mais peu de retour cette année,
beaucoup pense, à tors, que des olives piquées ne devraient pas donnée d’huile… Ainsi, les oliviers ne sont pas proposés à la récolte… On constate cette année en parlant aux Rochefortais que l’on confond « Olives piquées » et « Olives pourries » (voir l’article à ce sujet sur le site de DavidZ « DZprod Jardin »)
Quelques olives de particuliers habitants sur les communes de Pierrelatte (40kg) et Carpentras (20kg) sont venues s’ajouter à celles de Rochefort du Gard dans le but d’amener au moulin les 100Kg requis pour obtenir une huile 100% de ses propres olives.
Ainsi même si « La Rochefortaise » a été réalisée avec 20% d’olive non communale… c’est pas grave. Pas grave du tout sachant que : seulement 2% de l’huile d’olive consommée en France est Française. OUI : 98% de l’huile d’olive consommé »e en France est IMPORTÉE !!! Ainsi, on peut considérer qu’une huile aussi hyper-locale que la Rochefortaise est hyper-RARE !
Cette année : 3 apports (291Kg – 38 litres – Rendement : 7.6 Kg pour un litre d’huile)
L’équipe du bureau de l’association s’est réunie le 22/10/2018, afin de réfléchir sur les moyens d’organiser, entre autre, les récoltes des olives communales et des particuliers ou des adhérents sur la commune de Rochefort du Gard. En parralèlle, nous aimerions aider l’association LA LIGUE CONTRE LE CANCER qui se sont vu attribuer gracieusement des oliviers de M BON Gérard, sur la commune de TAVEL.
Cet article est donc une annonce pour la recherche de bonne volonté !
TOUS peuvent participer :
les adhérents de l’association la JARRE,
les adhérents de l’association LA LIGUE CONTRE LE CANCER (antenne de Rochefort du Gard),
les amis des amis des adhérents !
BIENVENUE à TOUS !
POUR PARTICIPER, il vous faut :
un SCEAU, votre casse-croûte (si vous voulez partager un moment de convivialité pendant la pause déjeuner)
vous renseigner auprès de DavidZ (06.52.33.89.70)
LIBRE CHOIX de donner, une heure, une demi-journée, une journée ou plus de votre temps…
DATE de RÉCOLTE :
Mercredi 24/10/2018 : Départ PLACE des ABRICOTIERS à 8h30 pour TAVEL (chez Gérard BON), Cueillette au profil de la LIGUE CONTRE LE CANCER (prévoyez votre sceau, vos 2 mains et un casse-croûte (le vin et offert par Gérard !).
Du 25 octobre au 12 décembre 2018 : à votre convenance… sur la COMMUNE DE ROCHEFORT DU GARD.
SACHEZ que vous pouvez être porteur de l’organisation d’une journée de récolte : Nous tenons à votre disposition un FILET de RÉCOLTE, des peignes, une caisse ajourée ou deux… (Tél DavidZ pour réserver votre journée : 06.52.33.89.70).
Prévision achat – récolte des olives – association la jarre écocitoyenne – 2017
DavidZ (le président de l’association la JARRE, organisera les sessions de ramassage).
NOTA BENE : On entend par SESSION DE RAMASSAGE, la récolte obligatoire d’un MINIMUM 100Kg d’olive ! Cela peut représenter 3 à 12 arbres (selon quantité disponible sur chaque arbres et la taille de l’arbre). Le but étant de proposer au moulin le minimum de kilos requis pour être sure de faire presser ses olives et non pas de voir la récolte mélanger dans un palox de 300 kilos avec d’autres olives pouvant avoir reçu des traitements phytosanitaires… (La phrase est longue : si vous arrivez à décoder : chapeau !). Bref, en résumer : le but est de produire BIO, voir mieux : SANS TRAITEMENT AUCUN !
SACHEZ QUE : Toute aide nous sera précieuse. Le volume d’une olive sur 7 récoltées se transformera en huile « La ROCHEFORTAISE ». Vous pouvez donc TOUS, à votre rythme, et à votre guise participer au millésime 2018 de notre huile communale ! EN PENSANT QUE, nous ne produisons qu’environ 5% de l’huile d’olive que nous consommant EN FRANCE (95% importation) : AVOIR DE L’ HUILE d’olive HYPERLOCALE, provenant d’ARBRES SANS AUCUN TRAITEMENT… cela n’existe qu’à ROCHEFORT DU GARD ! C’est plus que BIO-COOL, c’est du ZéRO-PHYTO !
Graphe ci-dessous :
Consommation d’huile d’olive en France : 104154 tonnes/an
Production d’huile d’olive FRAçAISE : 5000 tonnes/an
SOIT : 4.8% de la consommation !
Le graphique ci-dessus s’arrête à 2014…
Cette année 2018 : La production d’huile d’olive Française ne représente que 2% de l’huile d’olive consommée en France.
Une huile, sans aucun traitement (mieux que Bio), Française, provenant de son département et encore mieux de sa commune… cela n’existe et n’est proposé que par l’association la JARRE Écocitoyenne.
L’association lutte pour l’optimisation des ressources qui nous entoure : un mode de consommation pourtant évident mais à contre courant du mode de consommation actuel. Valoriser notre patrimoine, notre identité méditerranéenne et nos produits du terroir : l’évidence de demain… Nous sommes juste peut-être en avance…
INSCRIPTION : Valable du04/09/2020 (Forum des Asso)… jusqu’à fin 2021 !
La cotisation est de 10€, de préférence par chèque à l’ordre de « Association La J.A.R.R.E Écocitoyenne », envoyé à l’adresse : Association la JARRE, 2 allée du Pébrier, 30650 Rochefort du Gard.
Vous pouvez obtenir un reçu fiscal concernant votre cotisation sur simple demande.
Retour marché Rochefort Océan : 2 articles de Presse !
Carton plein !
Nous avons vendu les huiles gardées à cet effet lors du marché inter-Rochefortais à Rochefort Océan… à quelques 711km de Rochefort du Gard !
Pour une fois que nos produits voyagent ! Ils ont rencontrés un fier succès lors de la rencontre entre Rochefortais « d’Ici et d’ailleurs ». Les huiles se sont vendues la matinée même et un bon nombre de pots de confitures ont venté les mérites de notre association et de notre village où rien ne se perd, rien ne se créer et tout se transforme !
Voici donc 2 articles de presse édités peu après notre retour :
Le premier du « Midi Libre » (Merci à Mathilde Audin), du 07/09/2018
le second de « La Provence » (Merci à Christian Conil) avec qui le président DavidZ a pu s’entretenir lors de ses 3 jours passés à Rochefort sur mer, puisque ce dernier était présent et faisait parti de la délégation (Article du 10/09/2018).
Copier/coller de l’article de Mathilde (Midi Libre) du 07/09/2018 :
Deux associations ont représenté la commune en Charente.
Qu’il fait bon vivre à Rochefort, tous les Rochefort ! Tous les ans, l’association Les Rochefort d’ici et d’ailleurs de Rochefort Océan organise un marché de producteurs locaux des différentes villes.
Onze communes portent le nom en France, auxquelles il faut ajouter le Rochefort belge et le Rochefort suisse. Le marché a lieu une année sur deux à Rochefort Océan en Charente-Maritime, et sur un autre Rochefort, l’année suivante.
Cette année encore, le 1er septembre, une délégation de la belle commune a participé à cet évènement festif sur la place Colbert de Rochefort Ocean.
Des défis sous forme de jeux
À plus de 600 km de nos vignobles, en pleine période de vendange, Château Terre Forte, partenaire historique de l’évènement, qui pratique notamment la culture biologique et bio-dynamique, a, de nouveau, présenté ses vins. Mais cette année, il était accompagné de David Zicola de l’association La Jarre écocitoyenne. « Nos confitures et huiles d’olive ont rencontré un franc succès, les visiteurs ont manifesté un réel intérêt pour notre démarche écologique, se félicite David. L’ambiance était conviviale et bon enfant. Devant l’affluence, Mme Riberi et Manya m’ont même prêté main forte pour tenir le stand », s’amuse-t-il.
Les différents Rochefort se sont aussi affrontés lors des jeux organisés tout au long de la journée. Si l’équipe gardoise a terminé bonne dernière au tir à la corde, elle était sur le podium pour le lancer de charentaises !
Copier/coller de l’article de Christian (La Provence) du 10/09/2018 :
Quand un Rochefort rencontre un autre Rochefort, qu’est ce qu’ils se racontent ?
C’est la question que s’est posée Sandrine Didat, présidente de l’association organisatrice de cette réunion pas comme les autres qui se déroulait à Rochefort Océan (Charente Maritime).
Une idée originale née il y a 10 ans de l’envie de connaître ces Rochefort de France, Suisse et Belgique, avec leur histoire, leur patrimoine, mais aussi leurs spécialités gastronomiques et locales. Absinthe et saucisse fumée
pour nos amis suisse ; bière trappiste côté Belgique ; pain d’épices, pinot, vin des Charentes, fromages, produits de
la mer et bien d’autres produits de terroir abondaient les étalages des huit Rochefort présents. Si pour Pierre Jauffret et Nadine Auray, « Château Terre forte », ce rendez-vous récurrent est l‘occasion de présenter les millésimes agréés bio et bientôt biodynamie aux fidèles clients, c’était une première pour les huit adjoints gardois et pour David Zicola, président de la « Jarre écocitoyenne », une association qui compte une cinquantaine de membres réunis
pour encourager et valoriser l’agriculture bio. « Lalarre écocitoyenne est un acronyme qui synthétise notre volonté de valoriser les circuits courts, du Jardin a l’Assiette, en luttant contre toutes formes de gaspillage par la Récupération et le Réemploi. Un mouvement écocitoyen qui se traduit par la réalisation de confitures à partir des fruits cueillis chez les particuliers qui n’en font rien ou qui ont des surplus, de l’huile d’olive, réalisée avec la production des oliviers communaux et des habitants qui ne ramassent pas les leurs. Nous allons commencer une activité de jardinage, grâce au prêt d’un terrain de 5 000 m2 sur lequel nous pourrons expérimenter diverses formes de cultures maraîchères dont la permaculture mais aussi des techniques respectueuses de l’environnement pour nourrir la terre », explique David Zicola.
Quant aux élus, séduits par le dynamisme de la ville de Rochefort Océan, ces rencontres conviviales sans protocole sont l’occasion d’échanger librement entre eux, mais aussi de valoriser l’attrait économique et touristique de leur commune.
Contacts :
David Zicola, président de l’association La « J.A.R.R.E écocitoyenne »
Tél (asso) : 09 52 17 44 69 ou (portable) 06 52 33 89 70.
Château Terre forte Tél : 90 26 66 38 ou 06 13 55 35 03 ou 06 08 56 47 16.
Article de Christian Conil, La PROVENCE, 10/09/2018. ® www.laprovence.com
Lactofermentation & UPCYCLING ! Merci à la BOUTIQUE DU COMPTOIR DE MATHILDE® de Nîmes (une deuxième vie aux bocaux de 200ml récupérés en boutique et issus de la post-consommation « dégustation ») !
La revue la maison écologique s’intéresse à nos modes de conservation alimentaire « presque zéro carbone » et donc à l’utilisation de la lactofermentation pour aggrader et conserver les aliments produits dans nos jardins potagers !
Nous avons reçu, le 30/07/2018, un mèl de Gwendal, le journaliste, parmi les 5 permanents travaillant pour la revue « La Maison écologique » :
Je suis journaliste pour le magazine La Maison écologique et nous avons vu sur le site de La Jarre que vous animiez des ateliers pour faire ses conserves lactofermentées ? Réalisiez-Vous aussi d’autres types de conserves sans recourir à l’électricité?
Accepteriez-vous de témoigner pour un article sur les alternatives au frigo pour conserver les aliments?
DavidZ se propose d’aider à la rédaction de cet article en projet, en espérant recevoir en contrepartie un exemplaire de la revue, une fois l’article édité !!!
De là, nous avons reçu, un mèl déclinant les questions suivantes :
Quels sont pour vous les avantages de la lactofermentation par rapport à d’autres modes de conservation?
Pouvez-vous résumer brièvement en quoi consiste ce processus de lactofermentation?
Utilisez-vous (au sein de la Jarre ou à titre personnel) d’autres méthodes de conservation « presque zéro carbone »?
Auriez-vous quelques photos de la confection de bocaux lactofermentés?
Quelles coordonnées souhaitez-vous que nous indiquions pour les lecteurs qui souhaiteraient vous contacter (adresse postale, mail, téléphone, site Web)?
NB : David ZICOLA est le président de l’association « La JARRE Écocitoyenne », rédacteur d’un blog sur le thème du jardin à l’assiette « DZprod Jardin » et également l’intervenant-formateur concernant les ateliers sur le thème de l’aggradation alimentaire via la lactofermentation. Liens : Le blog de DavidZ « DZprod Jardin » et ses essais déjà relayés sur son blog : Toute une rubrique est dédiée à la lactofermentation ! Un article présente cette rubrique et donne en lien d’autres articles sur le traitement concret des surplus issus des jardins bio urbains, partagés ou de potagers d’adhérents de l’association.
Ainsi, une lecture rapide diagonale, de la rubrique sur le site DZprod Jardin apporte toutes les réponses à ces 5 questions
Réponse 1. : Quels sont pour vous les avantages de la lactofermentation par rapport à d’autres modes de conservation?
Économique : Si vous avez déjà des bocaux et opercule en caoutchouc, il ne vous faut que de l’eau de source (pas d’eau du robinet) et du sel de mer (pas du sel de table fluoré par contre) !
Très rapide d’exécution (par rapport à la stérilisation),
Zéro énergie dépensée pour la conservation : Conservation « zéro carbone » puisque l’on ne congèle pas, ni on ne chauffe (pas de stérilisation),
Rend meilleurs les aliments ! Les aliments issus du jardin se dégradent rapidement… la lactofermentation empêche d’une part la dégradation mais aggrade les aliments (En proposant une nourriture bénéfique au développement de notre biote intestinal, la lactofermentation améliore la digestibilité, rend les minéraux bio-disponibles, conserve les vitamines (qui auraient été thermolysées par stérilisation). La lactofermentation contribue au bon équilibre de notre intestins en détruisant certaines bactéries pathogènes (mauvaises bactéries) tout en offrant une nourriture la meilleure à nos « bonnes bactéries ».
lutte contre le gaspillage alimentaire : de retour du jardin, on garde les fruits et légumes pour la consommation en frais et on peut ensuite conserver le surplus par la lactofermentation simple, rapide, et efficace !,
permet la diversification alimentaire ! J’aime élaborer des salades en y ajoutant des légumes lactofermentées : cela donne du goût et des couleurs à mes salades (Effet appétent : on lutte contre l’uniformisation du goût et on nourrit l’oeil !)
2. Pouvez-vous résumer brièvement en quoi consiste ce processus de lactofermentation :
Afin de donner du sens à cette définition en la reliant à notre monde contemporain, j’aimerais ajouté que ce mode de conservation, simple et multi-millénaire, nous est plus familier lorsque l’on évoque la choucroute (lactofermention du chou), le saucisson (lactofermentation de viande), les rollmops ou la morue salée (lactofermentation de poissons), le fromage (lactofermentation de lait), le vinaigre, les cornichons, les olives de bouche, le ketchup, le pain au levain. Évoquer la lactofermentation devient même « tendance et actuel » (mais pourtant « vieux comme le monde ») lorsque l’on évoque le Kéfir, le kombucha, le miso et son utilisation multiple dans de savoureuses recettes pour la cuisine Vegan !
La lactofermentation est la conservation alimentaire par le sel produisant la saveur umami (une des 5 saveurs de base comme le sucré, salé, acide, amer). L’industrie alimentaire uniformise les goûts via les arômes afin d’offrir une copie gustative de la lactofermentation mais elle dégrade les organismes : c’est la fameuse « mal-bouffe » dont on se plaint aujourd’hui.
Ce sont les bactéries naturellement présentent sur les aliments et dans l’environnement qui vont se multiplier au contact de la nourriture (l’aliment que nous voulons conservé est transformé par les micro-organismes, les bactéries et les levures). Ce processus demande un peu de temps, voir quelques semaines : c’est une des raisons pour laquelle l’industrie alimentaire a abandonné cette conservation. L’autre raison étant que le dégazage issu de la lactofermentation est difficilement contrôlable dans des systèmes fermés tels que les bocaux en verre et leurs joints en caoutchouc qui laissent passer le dioxyde de carbone résultant d’une fermentation anaérobique en gardant le contenu sous une pression « contrôlée ». De plus, en saumure, la lactofermentation produit un dépôt blanchâtre visible au fond des bocaux : ce sont les résidus cytoplasmiques (cadavres) des bactéries pathogènes et des bactéries s’étant multipliées lors de la lactofermentation. Le stade ultime (fin du processus de lactofermentation) se caractérise par un milieu devenu trop acide pour permettre aux bactéries devenues trop nombreuses pour survivre. La lactofermentation s’arrête naturellement ( à Ph 4 environ).
Notre intestin contient également quelques 2 kilos de bactéries. Elles nous aident à la digestion et sont en équilibre malgré une variété de bactéries très différentes. Manger des aliments lactofermentés permet de ré-ensemencer notre flore intestinale de « bonnes bactéries »…
Une remarque concernant l’évolution embryonnaire : Notre corps n’est qu’un empilement de trois tuyaux imbriqués : le premier est une circonvolution qui part de la bouche jusqu’à l’anus, passant par notre intestin…. Après fécondation, la biogenèse produits nos organes à partir de ce premier tuyau (cœur, poumons, etc…), la peau formant le troisième de ces 3 tuyaux. On comprend alors l’importance d’apporter une nourriture la plus adaptée à notre intestin qui est la source de tout ! Tout part de l’intestin, il serait même notre premier cerveau.. et il n’est pas impossible que notre santé, nos humeurs etc… dépendent de l’activité bactérienne intestinale…
3. Utilisez-vous (au sein de la Jarre ou à titre personnel) d’autres méthodes de conservation « presque zéro carbone »?
Oui et non. Côté production au jardin biologique j’aime produire des légumes qui se conservent longtemps. Je choisis certaines variétés de pommes de terre pour leur qualité gustative et d’autres pour leur longévité de conservation (de 2 à 6 mois, il y a de la marge !). J’aime produire également des légumineuses (légumes secs), qui ont le double avantage d’être riches en protéine et de se conserver longtemps à l’état sec (plusieurs années !). Nous travaillons également sur les avantages de la déshydratation pour la conservation : nous avons un séchoir électrique mais nous n’utilisons que le séchoir solaire et un séchoir étagé sans ventilation, ni chauffage d’aucune sorte afin de déshydrater une multitude d’aromatique (origan, sauge, menthes, camomille, thym, tilleul, verveine, mélisse… Nous avons testé le rafraichissement des aliments via des contenants en terre cuite que l’on garde mouillés (lors de l’évaporation de l’énergie est soustraite au système d’où le fait que les aliments son gardés au frais).
Nous sommes content d’avoir une cave de conservation « frâiche toute l’année » au domicile d’un de nos adhérent, au jardin partagé du Loucascarelet.
Pour finir, nous avons le projet de tester la conservation sous terre. L’idée étant de creuser une cavité assez importante afin d’y placer un tambour de machine à laver à un mètre de profondeur. Il est rapporté que les légumes racines peuvent y être conservés assez longtemps (plus qu’en cave).
Je finis par conclure que la lactofermentation est la meilleure des solutions car elle aggrade les aliments et peut même augmenter certaines valeurs vitaminiques ! De plus, par rapport à la conservation en cave par exemple, pas la peine de contrôler l’état des aliments chaque 2, 3 jours afin d’éviter le pourrissement. Ici, aucun gaspillage et surtout 100% de réussite !
4. Auriez-vous quelques photos de la confection de bocaux lactofermentés ?
En tapant « dzprod jardin la jarre lactofermentation » dans un moteur de recherche, on tombe sur pas mal de visuels concernant nos essais. Si vous voulez des images grand format, en vue d’une intégration, libre de droit, dans votre article à paraître dans votre revue « la maison écologique » : écrire à association@lajarre.fr
Nota bene : nous sommes fier de notre lactofermentation de chou Kale qui donne « une choucroute verte » et notre trio de choucroute aux couleurs du drapeau italien !
5. Quelles coordonnées souhaitez-vous que nous indiquions pour les lecteurs qui souhaiteraient vous contacter (adresse postale, mail, téléphone, site Web)?
Adresse postale : Association la J.A.R.R.E Écocitoyenne, 2 allée du Pébrier, 30650 Rochefort du Gard ;
Mèl : association@lajarre.fr ;
Tél : 09.52.17.44.69 (domiciliation de l’asso) ou directement au 06.52.33.89.70 (smartphone du président) ;
L’objectif n’est pas d’avoir 100% des résidents de l’allée du Pébrier qui trient leur déchets mais de proposer au local des solutions pour faciliter ce tri.
Concernant la collecte de bouteilles en verre vides, les raisons de ne pas le faire sont propres à chacun :
Manque de place pour pouvoir trier ses déchets,
jamais eu l’idée ou l’intérêt de trier ses déchets,
pas le temps ou l’envie,
la benne à verre est loin, pas de véhicule ou de bac réservé à cette collecte…
Nous avons tous nos raisons, justifiées par notre personnalité et notre vécu, notre implication et nos connaissances sur les raisons et l’importance de trier nos déchets.
Dans un élan citoyen, l’association la JARREE Écocitoyenne qui gère le jardin urbain dans le cul de sac de l’Allée du Pébrier propose aujourd’hui 2 paniers de collecte pour les bouteilles vides. DavidZ, résident au n°2, se propose d’aller au collecteur afin d’avoir toujours de la place dans les paniers laissés sur place dans un coin du jardin, non loin des conteneurs poubelles collectives.
Cette idée est surement transférable à d’autres quartiers de la commune…
En ce qui concerne les résident de l’Allée du Pébrier, ceux qui ont eu l’info se prêtent maintenant au jeu et des kilos de bouteilles ont trouvé le chemin du collecteur à bouteille. Moins de bouteilles finissent leur vie dans la poubelle collective. C’est cool, non ?
Nous allons avertir l’ensemble des résidents de cette facilité, en produisant un petit texte explicatif en boîte aux lettres.
Mise à disposition rack à bouteille vide – allée du Pébrier – Association la JARRE Écocitoyenne
Il existe une multitude de façon de confectionner des étiquettes pour nommer les fruits et légumes Bio au jardin potager. La meilleure reste de simples galets et le nom inscrit avec un marqueur indélébile !
Il existe d’autres solutions d’étiquette potager :
Des solutions RRR et DIY : bout de bois pyrogravé, pinces à linge, bouchon de liège piqués sur le vieille fourchette, petit pot en terre cuite recyclé, etc…
Des solutions commerciales (étiquettes plastiques à planter, rectangles d’ardoise sur pic, etc…
En ayant fait l’expérience de ces autres solutions, les jardiniers de l’association La JARRE ont finalement opté pour l’utilisation la plus simple et évidente dans notre régions où les galets roulés ne manquent pas et font la typicité de notre terroir et de nos vins des côtes du Rhône !
étiquette potager avec des galets – simple ou coloré – Association la Jarre écocitoyenne
Merci à Nil Ménard (plasticienne, membre de la JARRE Écocitoyenne mais également présidente de son association : » j’embellis ma ville », à Rochefort du Gard) pour nous avoir initialement amener cette solution RRR et DIY !
Les premiers galets qu’elle n’a confectionnés font fureur au jardin partagé du Pébrier ! Riverains, citoyens Rochefortais, tous le monde en parle sur Facebook !
Astuce : Concernant les marqueurs, ils faut qu’ils soient indélébiles. On peut acheter des POSKAs de couleur. On peut, pour parfaire le travail vernir la face inscrite. Cela donne qui donne un effet saisissant et optimise le rendu des couleur ! (voir sur le site du fabricant)
Pourquoi je préfère les galets à une autre signalétique ?
Le coût de production !
facilité d’emploi et de réemploi : Lorsque la végétation grandit, déplacer le galet est galette, contrairement aux pics !
l’inscription perdure dans le temps contrairement à celle faite sur du bois qui s’affadit avec le temps et l’attaque radicalaire des UVs !
Beaux, pas chers et dure longtemps… que demande le peuple !
Si vous voulez, en échange de quelques euros nous faire commande de galet étiquette potager du jardin, nous les confectionneront avec plaisir lors d’un futur atelier.