Brise-vent Cébisse en canne provençale -Asso la JARRE Écocitoyenne

Projet haie BRISE-vent

Ce projet concerne bien sur le jardin communautaire des Amariniers. Suite à la réunion du bureau chez Isabelle que nous remercions, nous avons posé quelques idées à mettre en place en priorité dont notamment la construction d’une haie brise-vent.

Présents à la réunion : Marie-Hélène(adjointe au secrétariat), Éric (chef d’équipe Brico RRR), Isabelle (secrétaire), Jean-Marie (propriétaire du domaine des Amariniers), Chrystelle (Trésorière Adjointe), Nil (adhérente de la JARRE à titre Gratuit et présidente de l’association « J’embellis ma ville ») et DavidZ (président).

Nota-Béné : cette haie sera présente sur le second terrain juxtaposé au premier que nous allons investir cette année. Ce terrain n’entrera en production que dans les années à venir… Ce projet n’est pas des plus prioritaire mais il permettra de créer du lien autour d’une activité commune… porteuse d’avenir.

L’association posséderait son propre terrain que nous refléchiriont à une haie de type « permaculture » ( cf PDF : Choisissez vos plantes pour votre haie brise-vent (Bureau d’étude, Permaculture Design)), mais nous allons aider Jean-Marie à mettre en place une haie qu’il appelle « Cébisse », faite de canne provençale, comme le faisaient les anciens… une haie comme celle qui l’y avait sur son terrain dans son enfance !

Réfléchissont donc à « Comment créer notre haie de 60m linéaire » ? Nous allons nous nourrir des savoirs des anciens… Une rencontre avec Bernard COULOMB est prévue ce Vendredi. L’idée primaire est d’établir un plan du projet à l’échelle en y dessinant la haie. Puis conduire le projet en 2 temps : Réaliser la dite « cébisse », puis le long de cette haie y planter des jeunes pousses de cyprès afin de les laisser pousser gentiment. Devenus plus grands, ces cyprès viendrons remplacer la haie de canne dans le temps.

Nous avons donc décider d’aller prélever et mettre en pot des cyprès sauvages (prélevés chez des particuliers… les cyprès sont issus de rejets et sauvages… pas le prélèvement… qui lui est interdit !!!), construire une haie composée de canne provençale d’abord, puis y planter les pousses de cyprès le long de la cébisse, une fois celle-ci réalisée.

A mon sens, ce projet devrait être remis à l’ordre du jour d’ici 6 mois… car il est fastidieux… cependant la plantation des essences à mettre en place doit se faire de Novembre (sainte Catherine, bon développement du système racinaire) à Mars (démarrage sur système foliaire au détriment du système racinaire) : Si on veut faire ça, à tout prix cette année, il faut donc s’activer :

  • Une réunion des personnes intéressées par ce projet en amont permettrait d’exposer de façon plus précise à la fois les tenants et aboutissants, et également permettre que chacun se fasse une image mentale de la chose.
  • les piquets de soutènement des cannes n’est pas une mince affaire : En pin (le moins couteux), ils vont pourrir sous 3 ans. En mélèze et en traitant la partie enfouie du piquet, c’est plus cher. En métal, l’ancrage efficace et qui résiste au rafale de vent, nécessite de couler un peu de béton.
  • Prévoir du fil de fer (du petit diamètre pour cintrer quelques cannes entre elles (en fagots)… et du plus gros diamètre pour lier les fagots entre-eux.
  • Prévoir un stock suffisant de cannes (c’est réalisable mais chronophage),
  • La plantation des « bébés cyprès » est peu couteux (prélèvement sauvage) mais on pourrait réfléchir à créer une haie brise vent dans l’esprit de la permaculture (cf PDF) en imaginant d’autres essences (mais là c’est + coûteux c’est sure !).
  • Le mieux, lors de la plantation, serait de « défoncer » la terre (c’est le terme agricole pour ce genre de travail) sur 50cm au moins de profondeur et sur les 60m linéaire afin de permettre un enracinement idéale et rapide des végétaux mis en place. Praliner les racines à la mise en terre (si racines nues).
  • Le prélèvement des cyprès dans la nature est interdit mais avec accord des propriétaires des lieux, ça devrait aller (si on prend soin de garder les plantules dans un lit de sable ou pot de taille convenable et de s’en occuper quelques semaines (voir une paire de mois), le temps de réaliser la cébisse.
  • Lors du prélèvement des cyprès, il faudra prévoir des sacs plastiques humidifiés afin de préserver les radicelles (racines secondaires) pour en assurer le transport. Ensuite il faut impérativement vite les conditionner en pots.
  • Le mieux serait de budgétiser ce projet et se rendre mieux compte du travail que représente celui-ci. Cependant, je suis confiant : avec des mains volontaires (et le tracteur de Jean-Marie !), nous allons y arriver.

Nous avons décider de nous lancer en proposant 2 dates pour amorcer ce projet :

On a le choix de prendre le temps de réaliser la cébisse et de garder les cyprès en pot pour ne les planter que vers la Sainte Catherine 2019 (25 novembre), avec les risques suivants :

  • Devoir surveiller l’état d’hydratation des pots tout au long de l’été 2019, (risque de produire soit un pourrissement soit un stress hydrique)
  • Produire un chignon (des racines qui s’enroule au fond du pot et qu’il faut couper lors de la plantation (induction de stress et déséquilibre entre le système racinaire et aérien : le jeune plant poussera moins vite)

Avantage de prélever les plantules et de les mettre en terre à l’endroit définitif (à prévoir fin novembre 2019) : Moins de stress mais surtout des plants qui vont pousser super vite et dépasser ceux que l’on pourrait mettre en place avant mars 2019. Je propose de faire l’essai : 30m linéaire avant mars 2019…. et les 30m linéaire restant en Novembre 2019 ?

Nous sommes début février… nous devrions plutôt axer nos efforts sur l’amélioration de la terre nourricière, vu notre projet de mise en place d’un « jardin »… tout en imaginant et planifiant une vue d’ensemble sur papier de notre projet. Inclure aussi rapidement ce gros travail de construction d’une cébisse, ne me semble pas judicieux…. mais très fédérateur afin de passer quelques week-ends à œuvrer ensemble sur un projet commun.

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