Archives de catégorie : Transformation alimentaire et ateliers culinaires
L’association la JARRE ÉCOCITOYENNE, du Jardin à l’Assiette ! Dans cette rubrique, on garde en mémoire les bons moments passés ensemble à l’aggradation alimentaire : Ateliers culinaires autour de la Lactofermentation, le Kéfir, dessert zéro lactose, extraction de jus tout azimut, etc…
RECETTES
PROPOSITION d’ATELIERS
CONSERVATION ALIMENTAIRE
TRANSFORMATION des SURPLUS de PRODUCTION (fruitières et potagères)
Vous pouvez demander le stérilisateur auprès de DavidZ (zéro-six;52;17;44;69). Membre de l’association UNIQUEMENT.
Réglage de la température de 30 à 100 °C – Minuterie – Écran LCD et commande électronique – Robinet intégré pour la vidange de la cuve
CONSEIL d’UTILISATION et PRÊT : Voir avec notre confiturier « DavidZ » !
Dans une publicité et sur le carton d’emballage on peut lire que le ctérilisateur peut aussi servir à faire ses CONFITURE. L’association INTERDIT cette utlisation. NOTEZ que l’association peut vous prêter une bassine à confiture en cuivre – vous apprendre à faire vos confitures (Atelier à l’année sur demande) – mais INTERDIT d’utiliser le stérilisateur pour la cuisson des confitures !!!
Minuteur réglable démarrant une fois la température souhaitée atteinte.
Permet de réchauffer et conserver au chaud les boissons, plats en sauce, soupes et autres aliments.
Boîtier émaillé, poignées isolantes.
Température réglable de 30 à 100°C – avec protection contre la surchauffe.
Signal sonore lorsque la température est atteinte et lorsque la stérilisation est terminée.
Enroulement pratique du câble.
Robinet distributeur.
Pour mettre en conserve les confitures et les fruits et légumes, jusqu‘à 14 bocaux.
Affichage numérique de la température actuelle et préréglée ainsi que du temps restant.
Pieds antidérapants pour une stabilité optimale.
ø env. 37 cm, hauteur : env. 48 cm.
Super facile d’utilisation : il faut cependant AVANT TOUT, mettre de l’eau dans le corps de l’appareil avant de le mettre en marche, sous peine d’endommager définitivement le stérilisateur.
IMPORTANT : Le tableau fonction de la nature des aliments à stériliser / T°(C) / Temps (min)
FABRICATION FRANçAISE (Dans le VAR) : Par l’entreprise LE CLOS St ANTOINE.
La particularité de notre VINAIGRIER « KEEP UP » permet l’ajout de fond de bouteille sans faire plonger le mère de vinaigre !!!
Il sera difficile de mettre en prêt ce vinaigrier, la mutualisation rendrait le vinaigrier indisponible pendant des mois… Par contre nous serons fier de faire gouter notre vinaigre maison et par la suite porposer des ATELIERs !!!
Le but :
Stop au Gaspil : Les fond de vin oubliés seront valorisés. (Quoi que chez DavidZ et SandryneZ cela n’arrive que très rarement, on mettra à contribution les adhérents s’il leur arrivait de faire tourner un fond de vin !!!),
Tester des recettes de vinaigre… mais pour cela il faudra acheter un second vinaigrier ! Exemple (Vinaigre de cidre, Fleur de sureau, etc… les idées fusent !!!)
Apprendre à utiliser le vinaigre dans des préparation autre que en « sauce salade » (Exemple : Court-bouillon, moutarde maison, sauce froide, sauce chaude, chutney, marinade, pickles, etc…
Permettre la conservation autrement qu’avec la lactofermentation (exemple : cornichon, pickles de petits légumes, etc…)
Comprendre l’utilisation SUPER FACILE et le SOUTIRAGE PRATIQUE de ce modèle « KEEP UP » (création Française : cocorico !)
Permettre de se former pour ensuite PROPOSER un ATELIER « Autour du VINAIGRE »
Cet article est aussi prétexte à vous faire connaître l’entreprise Le CLOS St ANTOINE que nous a fait découvrir Marie-Claire Frédéric (ni-cru, ni-cuit).
Si on veut limiter la production de dépôt au fond du vinaigrier (dépôt des bactéries issues de la mère de vinaigre), il faut réduire l’épaisseur de la mère de vinaigre (à moins d’un centimètre d’épaisseur). L’achat de plusieurs vinaigrier est à l’étude pour l’association car cela permettrait de jongler à la fois sur la production, le nettoyage ou encore le partage de la mère de vinaigre !!!
Mi Août c’est 27kg de mûres que nous avons ramassées (en 5 demi-journées) !
Après la cueillette, vient la transformation des mûres en gelée et sirop !
Production de coulis de mûre avec l’extracteur ANGEL de David G – Atelier confiture association la jarre – 04 aout 2020
DavidZ avait bien retenu la proposition de David G qui possède un extrateur de jus de bonne qualité (le ANGEL !). DavidZ a préféré ne pas utiliser son Huron 1000 pour profiter du meilleur rendement de l’Angel ! Par contre DavidZ a fait l’extraction en 2 étapes : Au blendeur, puis au tamis en inox à maille fine.
Alors que DavidZ a obtenu un volume à peine plus important avec sa technique en 2 temps, DavidG a produit, quant a lui, un jus plus concentré (En effet DavidZ a du utiliser un peu d’eau pour entrainer les fruits dans le blendeur !!!).
Cette année nous avons testé différents process pour extraire le jus des mûres et produire ainsi un coulis :
Extraction électrique avec l’ANGEL 5500, 180W, double entrainement métallique,
Extraction électrique avec l’HURON DA 1000, 150w, simple entrainement vis hélicoïdale plastique haute densité,
Extraction mécanique après un broyage électrique, donc en 2 temps : Blendeur + passoire à coulis à maille fine.
On ne s’est pas amusé à relater l’expérience en détail. D’ailleurs, j’ai trouvé un article comparant nos 2 appareil sur un blog spécialisé.. Simplement on peut dire que l’ANGEL a un rendement supérieur mais l’appareil n’est pas rapide et il chauffe (il faut considérer un temps de repos chaque 15min d’utilisation.
L’utilisation du blender nécessite un ajout d’eau pour que l’entrainement des fruits se fassent : Le coulis obtenu est donc un peu plus dilué… Néanmoins on obtient une gelée tout aussi aromatique.. mais il faut ajouter 0.3% d’agar Agar afin d’obtenir une prise identique qu’avec les extraction électrique.
Conclusion : L’extraction mécanique (blender + passoire) produit 10% de gelée en plus qu’une extraction électrique avec le « ANGEL »… qui lui-même produit 10% de gelée en plus qu’avec le « HURON ».
TESTS réalisés par David Gianonatti et David Zicola le 04 août 2020.
N.B : Si vous aussi vous voulez faire votre coulis de mûre mécaniquement nous pouvons vous prêter la passoire à maille fine !
Passoire à coulis – fraise – framboise mûre cassis groseille – en prêt association la jarre eco citoyenne. C’est comme un presse légume ou un presse purée mais avec un tamis inox à maille fine. ATTENTION : Ne pas passer cette passoire à la machine à laver car la pièce en bois en souffrirait (on ne la voit par sur l’image car elle est immergée dans le coulis).
Nous avons des pruniers sauvages autour de nous mais nous ne les valorisons peu : L’association la JARRE Écocitoyenne propose 3 recettes « en cascades »… histoire d’aller plus loin que la française confiture… partons en Corée… tout en offrant des recettes découlant de la lactofermentation :
Un sirop de prunes, (maesil-cheong)
Un alcool de prune, (maesilju)
Un genre de pickle R.R.R antigaspil ! (maesil-jangajji)
Prune sauvage Rochefort du Gard – recette de « cheong » coréen (un sirop) pour dans quelques mois faire une recette d’alcool de prune, puis trois mois encore après… un condiment de prune… à la mode « la JARRE Écocitoyenne » ! Le 3 en 1 ANTIGASPIL de prunes sauvages ROCHEFORTAISE !
Idée : Proposer, de fin juin à début juillet
Cueillette arbre sauvage du village
Dénoyautage (séance participative avec apéro?!)
Préparation de confiture (avec Inscriptioin préalable)
Préparation de cheong (jus de prune après fermentation de 3 mois et maturation de près de 1 an) suite au travail par l’équipe ayant oeuvré au dénoyautage,
Cour de cuisine et dégustation (dès 2021) : Explication sur le 3 en 1 découlant de la préparation coréénne du Cheong, présentation des produits, dégustation.
L’idée originale nous est venue lorsque Maïté nous a invité à profiter de la profusion de prune de son arbre sauvage… celui en bordure de propriété et qui surplombe également le terrain du service technique de nos beau village de Rochefort du Gard. Des confitures, nous en avions faites l’an dernier… mais alors qu’elle est délicieuse, elle reste une des confitures les moins convoitées lors du marché de Noël… Il fallait donc tester d’autres recettes.
Du 03/07/2020 au 06/10/2020 : (3mois). Macération dans le sucre pour la production d’un sirop de prûne (maesil-cheong). Mise en bouteille du sirop (pour dégustation (faire découvrir le sirop aux adhérents) et test sur la longévité de garde du sirop). Attention, la fermentation n’est peut-être pas terminée, ne fermez pas la bouteille hermétiquement les premiers temps !
Du 06/10/2020 au 06/01/2021 : Macération des prunes issus de la production du sirop pour produire un alcool de prunes. L’alcool choisi est de la vodka car l’alcool coréen (soju est introuvable notamment chez la supérette coréenne au local à Monclar, Avignon (https://epicerie-coreenne.com/; 09 83 64 78 74) (le titrage du soju est 20 ou 40°, le plus communément 20°… mieux vaut il utiliser de la vodka car l’extraction sera meilleure qu’un soju à 20°… sachant que vodka et soju sont des alcool produits à bas e de pomme de terre ou de légumineuses (blé, orge) +patate douce, tapioca pour le soju ou Mélasse, pomme, prune pour la vodka !)
Du 07/01/2020 : Mise en bouteille de l’alcool (maesilju) et production du maesil-jangajji en mélangeant les prunes ridées par la macération dans la vodka (bien égouttées) avec le gochujang (une pâte de piment rouge (3€50 le pot de 200g) … de quoi donner du goût aux nouilles et au riz !
L’association la J.A.R.R.E Écocitoyenne est fière de proposer son premier coffret cadeau aux quelques Adhérents et Rochefortais : Dans les limites du stock disponible !!!
Huile d ‘olive la Rochefortaise, de 10cl (2€) à 1l (20€),
Confiture de figue noire (excellente avec le foie gras des fêtes !), figue blanche, clémentine corse, sureau, mûre, citre au Rapadura, mi-figue/mi-raisin, et la géniale coing-fiture ! 5€ la confiture. 12€ les 3 pots !
les herbes aromatiques pour vos tisanes digestives : La 5 menthes, verveine citronnelle, mélisse, sauge, tilleul, origan : 3€ le sachet.
Petit coeur « broyés du Poitou » pour le rebords de vos tasses à café, (15 cents l’unité), galette au beurre salé pour goûter (1,20€ l’unité, 15cm de diamètre)
Dès 10€, vous pouvez composer votre coffret avec l’aide de DavidZ ! Le coffret et l’emballage est offert. Une livraison sur la commune de Rochefort du Gard est possible pour 2€ (gratuit pour les adhérents).
Merci à botanic® et SandryneZ pour le don de bolduc, papier Kraft et papier cristal… Les paniers et autres coffrets sont issus de la récup ou du ré-emploi. Les éléments qui composent les paniers gourmands sont tous issus des ateliers de l’association. Les confitures sont réalisées avec des fruits sans aucun traitement chimique, comme notre huile d’olive « la Rochefortaise ». L’ensemble des fruits sont issus de la commune !
Voici « the » confiture hyperlocale et provençale de surcroit ! La fierté des ateliers confitures de l’association la JARRE Écocitoyenne !
On a fait gouter cette confiture au marché de Noël à Rochefort du Gard et elle a beaucoup plus : on en a plus !
Mais alors pourquoi en parler… s’il n’y en a plus ! C’est pour garder en mémoire 2 choses :
La recette : Pour 3 kilos de citre réduit en cube, 2 écorces de citrons et 2 écorces d’orange coupées en mirepoix,
L’intérêt des gens : On a remarqué que peu de personnes connaissent la gingérine (ou citre). Les gens ne connaissent ni sont origine provençale, ni le fait que la citre n’est en fait qu’une cucurbitacée !
Gingérine – citre – compotage – asso la jarrecof
De plus notre citre est produite localement. On lui a donc légitimement donné le nom de son producteur… en attendant de la produire nous même au jardin communautaire de l’association la JARRE, route de Saze.
Les confitures de citre aux écorces orange et citron confits refroidissent – asso la jarre
Bon l’année prochaine il faudra en faire d’avantage car cette confiture en plus d’être délicieuse, elle a une superbe couleur.
Un petit goût de miel relevé par un peps de citrons et oranges biologiques confites ! Franchement trop bonne… et trop peu connu apparemment !
Confiture de citre du père Pécout – asso la jarre – rochefort du gardcof
Voilà une recette ancienne que l’on ne trouve pas au supermarché ! Hyperlocale et provençale !
Une semaine après sa production et nous sommes déjà en rupture de stock !!! On a essayé une autre recette : passer les tranches de gingérine à la rappe plutôt de de les tailler en dès… et cuire la pastèque avec du sucre RAPADURA pour moitié. Cela a donné une confiture très foncée (moins appétente il est vrai) mais à la saveur « réglisse » étonnament prononcée !
Un essai étonnant… pour ceux qui connaissent déjà la confiture de citre traditionnelle !
Lactofermentation & UPCYCLING ! Merci à la BOUTIQUE DU COMPTOIR DE MATHILDE® de Nîmes (une deuxième vie aux bocaux de 200ml récupérés en boutique et issus de la post-consommation « dégustation ») !
La revue la maison écologique s’intéresse à nos modes de conservation alimentaire « presque zéro carbone » et donc à l’utilisation de la lactofermentation pour aggrader et conserver les aliments produits dans nos jardins potagers !
Nous avons reçu, le 30/07/2018, un mèl de Gwendal, le journaliste, parmi les 5 permanents travaillant pour la revue « La Maison écologique » :
Je suis journaliste pour le magazine La Maison écologique et nous avons vu sur le site de La Jarre que vous animiez des ateliers pour faire ses conserves lactofermentées ? Réalisiez-Vous aussi d’autres types de conserves sans recourir à l’électricité?
Accepteriez-vous de témoigner pour un article sur les alternatives au frigo pour conserver les aliments?
DavidZ se propose d’aider à la rédaction de cet article en projet, en espérant recevoir en contrepartie un exemplaire de la revue, une fois l’article édité !!!
De là, nous avons reçu, un mèl déclinant les questions suivantes :
Quels sont pour vous les avantages de la lactofermentation par rapport à d’autres modes de conservation?
Pouvez-vous résumer brièvement en quoi consiste ce processus de lactofermentation?
Utilisez-vous (au sein de la Jarre ou à titre personnel) d’autres méthodes de conservation « presque zéro carbone »?
Auriez-vous quelques photos de la confection de bocaux lactofermentés?
Quelles coordonnées souhaitez-vous que nous indiquions pour les lecteurs qui souhaiteraient vous contacter (adresse postale, mail, téléphone, site Web)?
NB : David ZICOLA est le président de l’association « La JARRE Écocitoyenne », rédacteur d’un blog sur le thème du jardin à l’assiette « DZprod Jardin » et également l’intervenant-formateur concernant les ateliers sur le thème de l’aggradation alimentaire via la lactofermentation. Liens : Le blog de DavidZ « DZprod Jardin » et ses essais déjà relayés sur son blog : Toute une rubrique est dédiée à la lactofermentation ! Un article présente cette rubrique et donne en lien d’autres articles sur le traitement concret des surplus issus des jardins bio urbains, partagés ou de potagers d’adhérents de l’association.
Ainsi, une lecture rapide diagonale, de la rubrique sur le site DZprod Jardin apporte toutes les réponses à ces 5 questions
Réponse 1. : Quels sont pour vous les avantages de la lactofermentation par rapport à d’autres modes de conservation?
Économique : Si vous avez déjà des bocaux et opercule en caoutchouc, il ne vous faut que de l’eau de source (pas d’eau du robinet) et du sel de mer (pas du sel de table fluoré par contre) !
Très rapide d’exécution (par rapport à la stérilisation),
Zéro énergie dépensée pour la conservation : Conservation « zéro carbone » puisque l’on ne congèle pas, ni on ne chauffe (pas de stérilisation),
Rend meilleurs les aliments ! Les aliments issus du jardin se dégradent rapidement… la lactofermentation empêche d’une part la dégradation mais aggrade les aliments (En proposant une nourriture bénéfique au développement de notre biote intestinal, la lactofermentation améliore la digestibilité, rend les minéraux bio-disponibles, conserve les vitamines (qui auraient été thermolysées par stérilisation). La lactofermentation contribue au bon équilibre de notre intestins en détruisant certaines bactéries pathogènes (mauvaises bactéries) tout en offrant une nourriture la meilleure à nos « bonnes bactéries ».
lutte contre le gaspillage alimentaire : de retour du jardin, on garde les fruits et légumes pour la consommation en frais et on peut ensuite conserver le surplus par la lactofermentation simple, rapide, et efficace !,
permet la diversification alimentaire ! J’aime élaborer des salades en y ajoutant des légumes lactofermentées : cela donne du goût et des couleurs à mes salades (Effet appétent : on lutte contre l’uniformisation du goût et on nourrit l’oeil !)
2. Pouvez-vous résumer brièvement en quoi consiste ce processus de lactofermentation :
Afin de donner du sens à cette définition en la reliant à notre monde contemporain, j’aimerais ajouté que ce mode de conservation, simple et multi-millénaire, nous est plus familier lorsque l’on évoque la choucroute (lactofermention du chou), le saucisson (lactofermentation de viande), les rollmops ou la morue salée (lactofermentation de poissons), le fromage (lactofermentation de lait), le vinaigre, les cornichons, les olives de bouche, le ketchup, le pain au levain. Évoquer la lactofermentation devient même « tendance et actuel » (mais pourtant « vieux comme le monde ») lorsque l’on évoque le Kéfir, le kombucha, le miso et son utilisation multiple dans de savoureuses recettes pour la cuisine Vegan !
La lactofermentation est la conservation alimentaire par le sel produisant la saveur umami (une des 5 saveurs de base comme le sucré, salé, acide, amer). L’industrie alimentaire uniformise les goûts via les arômes afin d’offrir une copie gustative de la lactofermentation mais elle dégrade les organismes : c’est la fameuse « mal-bouffe » dont on se plaint aujourd’hui.
Ce sont les bactéries naturellement présentent sur les aliments et dans l’environnement qui vont se multiplier au contact de la nourriture (l’aliment que nous voulons conservé est transformé par les micro-organismes, les bactéries et les levures). Ce processus demande un peu de temps, voir quelques semaines : c’est une des raisons pour laquelle l’industrie alimentaire a abandonné cette conservation. L’autre raison étant que le dégazage issu de la lactofermentation est difficilement contrôlable dans des systèmes fermés tels que les bocaux en verre et leurs joints en caoutchouc qui laissent passer le dioxyde de carbone résultant d’une fermentation anaérobique en gardant le contenu sous une pression « contrôlée ». De plus, en saumure, la lactofermentation produit un dépôt blanchâtre visible au fond des bocaux : ce sont les résidus cytoplasmiques (cadavres) des bactéries pathogènes et des bactéries s’étant multipliées lors de la lactofermentation. Le stade ultime (fin du processus de lactofermentation) se caractérise par un milieu devenu trop acide pour permettre aux bactéries devenues trop nombreuses pour survivre. La lactofermentation s’arrête naturellement ( à Ph 4 environ).
Notre intestin contient également quelques 2 kilos de bactéries. Elles nous aident à la digestion et sont en équilibre malgré une variété de bactéries très différentes. Manger des aliments lactofermentés permet de ré-ensemencer notre flore intestinale de « bonnes bactéries »…
Une remarque concernant l’évolution embryonnaire : Notre corps n’est qu’un empilement de trois tuyaux imbriqués : le premier est une circonvolution qui part de la bouche jusqu’à l’anus, passant par notre intestin…. Après fécondation, la biogenèse produits nos organes à partir de ce premier tuyau (cœur, poumons, etc…), la peau formant le troisième de ces 3 tuyaux. On comprend alors l’importance d’apporter une nourriture la plus adaptée à notre intestin qui est la source de tout ! Tout part de l’intestin, il serait même notre premier cerveau.. et il n’est pas impossible que notre santé, nos humeurs etc… dépendent de l’activité bactérienne intestinale…
3. Utilisez-vous (au sein de la Jarre ou à titre personnel) d’autres méthodes de conservation « presque zéro carbone »?
Oui et non. Côté production au jardin biologique j’aime produire des légumes qui se conservent longtemps. Je choisis certaines variétés de pommes de terre pour leur qualité gustative et d’autres pour leur longévité de conservation (de 2 à 6 mois, il y a de la marge !). J’aime produire également des légumineuses (légumes secs), qui ont le double avantage d’être riches en protéine et de se conserver longtemps à l’état sec (plusieurs années !). Nous travaillons également sur les avantages de la déshydratation pour la conservation : nous avons un séchoir électrique mais nous n’utilisons que le séchoir solaire et un séchoir étagé sans ventilation, ni chauffage d’aucune sorte afin de déshydrater une multitude d’aromatique (origan, sauge, menthes, camomille, thym, tilleul, verveine, mélisse… Nous avons testé le rafraichissement des aliments via des contenants en terre cuite que l’on garde mouillés (lors de l’évaporation de l’énergie est soustraite au système d’où le fait que les aliments son gardés au frais).
Nous sommes content d’avoir une cave de conservation « frâiche toute l’année » au domicile d’un de nos adhérent, au jardin partagé du Loucascarelet.
Pour finir, nous avons le projet de tester la conservation sous terre. L’idée étant de creuser une cavité assez importante afin d’y placer un tambour de machine à laver à un mètre de profondeur. Il est rapporté que les légumes racines peuvent y être conservés assez longtemps (plus qu’en cave).
Je finis par conclure que la lactofermentation est la meilleure des solutions car elle aggrade les aliments et peut même augmenter certaines valeurs vitaminiques ! De plus, par rapport à la conservation en cave par exemple, pas la peine de contrôler l’état des aliments chaque 2, 3 jours afin d’éviter le pourrissement. Ici, aucun gaspillage et surtout 100% de réussite !
4. Auriez-vous quelques photos de la confection de bocaux lactofermentés ?
En tapant « dzprod jardin la jarre lactofermentation » dans un moteur de recherche, on tombe sur pas mal de visuels concernant nos essais. Si vous voulez des images grand format, en vue d’une intégration, libre de droit, dans votre article à paraître dans votre revue « la maison écologique » : écrire à association@lajarre.fr
Nota bene : nous sommes fier de notre lactofermentation de chou Kale qui donne « une choucroute verte » et notre trio de choucroute aux couleurs du drapeau italien !
5. Quelles coordonnées souhaitez-vous que nous indiquions pour les lecteurs qui souhaiteraient vous contacter (adresse postale, mail, téléphone, site Web)?
Adresse postale : Association la J.A.R.R.E Écocitoyenne, 2 allée du Pébrier, 30650 Rochefort du Gard ;
Mèl : association@lajarre.fr ;
Tél : 09.52.17.44.69 (domiciliation de l’asso) ou directement au 06.52.33.89.70 (smartphone du président) ;
Nous avons reçu une invitation afin de faire connaitre nos produits issus de l’hyper-local, fabriqués artisanalement par les équipes de l’association La JARRE Écocitoyenne et cela à l’échelon Nationale… voir international !!!!
Nos produits ayant limités leur empreintes carbone lors de la production, lors de la récolte et lors de la transformation (pots et bouteilles ré-employées, fruits Bio sauvages ou communaux récoltés à moins de 3 km du lieu de transformation, etc…) vont néanmoins voyager quelques 720km… pour la bonne cause : Se faire connaître et s’ouvrir aux 13 occurrences de Rochefortais (de France, de suisse et de Belgique… à Rochefort, la sous-préfecture de Charente-Maritime en Nouvelle-Aquitaine !)
C’est grâce à une association « Rochefort d’Ici ou d’Ailleurs » que ces rencontres sont possibles et avec, bien sûr, la participation de Rochefortais de tout horizons ! L’objectif de ce rassemblement est de créer des liens d’amitié, de faire connaitre le terroir de chacun en une place unique : La place du marché de Rochefort « Océan » !!!
Nous sommes fiers de participer et représenter notre commune de Rochefort du Gard !
Invitation Rochefort ici et ailleurs -01-09-2018 – association la Jarre écocitoyenne
Liste de tous les villes de Rochefort invitées à cet évènement, le 01 septembre 2018, dans la commune de Rochefort en Charente-Maritime) :
Afin de préparer cette rencontre, l’association La JARRE Écocitoyenne réserve les derniers litres d’huile produits par nos arbres Gardois ! (Ainsi, il n’y a plus de bouteille d’huile à la vente… jusqu’en Novembre 2018 !)
L’équipe des cueilleurs-glaneurs et l’équipe des confituriers seront également fiers de voir leurs produits dégustés lors du marché local de Rochefort sur Mer !
Bref, il y a du travail afin de préparer au mieux cette rencontre multi-Rochefortaise ! On pense notamment à améliorer les étiquettes de nos produits… une charte graphique reste à inventer afin de donner à nos produits une identité visuelle bien Rochefortaise de chez nous !!! (Emblème de la ville + logo d’Adeline mettant en exergue « le Castelas »)
Lire l’Article dans le journal La PROVENCE le 11 septembre 2009 (depuis le blog de l’association « Rochefort d’Ici ou d’Ailleurs » ! )
Article dans le journal La PROVENCE le 11 septembre 2009 concernant la première édition des rencontres entre Rochefortais grâce à l’association Rochefort d’Ici et d’Ailleurs
En savoir plus sur l’association Rochefort d’ici et d’ailleurs :
Association : LES ROCHEFORT D’ICI ET D’AILLEURS.
Identification R.N.A. : W172003233
No de parution : 20110012
Département (Région) : Charente-Maritime (Nouvelle-Aquitaine)
Lieu parution : Déclaration à la sous-préfecture de Rochefort.
Type d’annonce : ASSOCIATION/CREATION
Déclaration à la sous-préfecture de Rochefort. LES ROCHEFORT D’ICI ET D’AILLEURS. Objet : promouvoir les échanges entre les communes répondant au nom de Rochefort. Siège social : 27, rue Alsace Lorraine, 17430 Tonnay-Charente. Date de la déclaration : 9 mars 2011.
La semaine suivante, en trois jours, c’est 109kg récoltés sur les arbres communaux « montée des oliviers », l’arbre communal devant le salon de coiffure « Emma coiffure » et sur les oliviers de Claire et Michel B (Allée de la Pause), ainsi qu’un deuxième passage chez Franck & Marie…
Récolte 2017 des olives à Rochefort du Gard – association la jarre écocitoyenne
Deuxième chargement 109Kg pour le moulin de Romanou – asso la jarre – 06-11-2017
ramassage des olives communales 2017 – 109kg – association la jarre écocitoyenne
Prévision achat – récolte des olives – association la jarre écocitoyenne – 2017
Huile Olive de Rochefort du Gard – association la JARRE ecocitoyenne – 10-2017a
Huilier de 15l amené au moulin de Romanou – Récolte olive 109Kg – la JARRE Écocitoyenne – 06-11-2017
Bilan récolte des olives 2017 – 138kg – 20 litres – association la jarre écocitoyenne
Trés grosse affluence lors de apport au moulin de Romanou le 06-11-2017
Récolte olive Montée des oliviers – asso la JARRE – 03-11-2017
Palox +100Kg réservé à association la JARRE – 06-11-2017
Collecte des olives communales – association la jarre écocitoyenne – novembre 2017
Lancement de la récolte des olives – association la jarre – Rochefort du Gard
Palox en attente de triturage – moulin de Romanou Théziers – 06-11-2017
Utilisation du filet lors de la deuxième récolte olive – montée des oliviers – JARRE Écocitoyenne – 03-11-2017
Palox huilier et les 109 kg olive – association la JARRE Écocitoyenne – 06-11-2017
L’huile « la Rochefortaise » est en vente au profil de l’association : Le formulaire ci-dessous vous invite à en faire la pré-réservation !
ATTENTION : cette année 2017 est une année exceptionnelle pour la production d’huile d’olive. Qualité et rendement ! De plus la mouche de l’olive, merci à la sècheresse, n’a pas été aussi virulente que les autres années !!! Les olives sont saines, gorgées de soleil… et fait que l’huile millésimée 2017 est de qualité organoleptique exceptionnelle ! « C’est une superbe année ! « , d’après les propriétaires récoltants des moulins !!!